Surveillance accrue contre les mouches des fruits dans l'océan Indien et lutte biologique
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Les producteurs de fruits et légumes de l'océan Indien sont menacés par neuf espèces de mouches des fruits. Leur importance économique (dégâts mais aussi coût de la lutte), a été évalué à l'île de la Réunion à environ un million d’euros par an.
L'une de ces mouches (Bactrocera invadens), présente en Afrique (détecté au Kenya pour la première fois en 2003), aux Comores et à Mayotte, n'a pas encore été introduite dans les autres îles.
La surveillance est accrue dans le cadre du réseau de protection des végétaux (ePRPV), tandis que des méthodes de lutte biologique sont à l'étude à travers l'utilisation de parasitoïdes. Ces micro-guêpes régulent les mouches dans leur zone d'origine : l'une s'appelle, de son nom scientifique, Psyttalia fletcheri contre les mouches des légumes, et l'autre, Fopius arisanus contre les mouches des fruits, en particulier contre l'espèce Bactrocera invadens.
Ces méthodes de lutte biologique s'intègrent dans la gestion agroécologique des ravageurs.
Un échange autour de ces méthodes et de l'élevage de parasitoïdes a eu lieu en mai 2012 entre les laboratoires d'entomologie de l'île Maurice et de l'île de la Réunion, dans le cadre de l'Elargissement et de la Pérennisation du Réseau de Protection des Végétaux (e-PRPV) :
La surveillance des mouches des fruits est accrue dans le cadre du réseau de protection des végétaux (ePRPV) :