Des scientifiques de différents organismes collaborent pour mener des études sur le tamarin des hauts, et plus particulièrement le psylle des tamarins qui menace l’arbre. 

Considéré comme un agent de bioterrorisme par les Etats-Unis, la bactérie du sol Ralstonia solanacearum est un organisme nuisible qui cause de nombreux dégâts dans les cultures de pomme de terre dans l’océan Indien. À Madagascar, des scientifiques se mobilisent pour sauver les productions agricoles.

L’agriculteur de demain ne pourra plus se passer de son smartphone pour gérer son exploitation. Le mobile devient son nouvel outil de travail, non plus pour téléphoner, mais pour diagnostiquer les maladies sur ses cultures. Avec vigimangue, les nouvelles technologies de l’information et de la communication s’apprêtent à faire une nouvelle entrée dans les vergers réunionnais.

Mare Longue, cette forêt tropicale primaire est la dernière de basse-altitude à La Réunion. En 1990, des chercheurs de l’université de La Réunion débutent le suivi d’un hectare de la forêt, pour en étudier la dynamique. Dès 1999, le suivi s’étend à d’autres hectares jusqu’en 2015. Cette année encore, les études se poursuivent sur le terrain.

Et si la solution pour lutter contre les ravageurs dans les exploitations sous serre, c’était la lutte biologique avec des auxiliaires de culture, c’est à dire des insectes qui chassent pour les agriculteurs ces ravageurs? C’est le pari que font à La Réunion le Cirad, l’Armeflhor et la biofabrique « LaCoccinelle ». Ensemble, ils étudient Nesidiocoris volucer, une punaise qui s’attaque aux aleurodes, l’un des principaux ravageurs de la tomate.

Après Madagascar et Maurice, le Varroa destructor est à la Réunion. Arrivé dans l'île en mai 2017, le Cirad étudie ce parasite de l’abeille présent à Madagascar et à Maurice depuis plusieurs années. BioAgri fait le point avec Hélène Delatte qui répond à trois questions sur les travaux menés par le Cirad.