La Convention internationale pour la protection des végétaux a 60 ans
Rédigé par Modifié le
Les origines de la convention remontent à 1865, lorsqu'un marchand de vins français importa une caisse de vins américains infectée d'une espèce exotique de puceron qui raya presque de la carte l'industrie viticole de la France.
Aujourd'hui, avec l'essor constant du commerce mondial de produits agricoles, les ravageurs et les maladies des plantes demeurent un sérieux problème pour la production et la sécurité alimentaires. Car à mesure que les personnes et les produits se déplacent d'un pays à l'autre ou d'une région à l'autre, les ravageurs les accompagnent, parfois camouflés sur les faces intérieures des feuilles ou bien dans les fissures des caisses d'expédition.
Mieux vaut prévenir que guérir
"Dans le contexte de mondialisation d'aujourd'hui, empêcher la dissémination des ravageurs et des maladies des plantes tout en facilitant, plutôt qu'en entravant, le commerce, est une tâche à la fois plus complexe et plus importante que jamais", a souligné le Directeur général de la FAO José Graziano da Silva, "surtout compte tenu du fait que le réchauffement de la planète risque d'encourager la propagation des ravageurs dans de nouvelles zones et rendre certaines plantes plus exposées à ces effets".
Il a ajouté qu'empêcher l'introduction de nouveaux ravageurs dans un pays, notamment les espèces végétales invasives, est beaucoup moins coûteux que de tenter de les éradiquer ou de maîtriser un foyer après coup.
"Prévenir veut aussi dire éviter le recours excessif aux pesticides chimiques, en réduisant la charge financière pour les agriculteurs et en sauvegardant l'environnement et les écosystèmes productifs".
Des normes partagées pour des échanges sans danger
Une des principales activités de la CIPV est de créer et de promouvoir l'utilisation de normes à fondement scientifique et convenues à l'échelle internationale qui régissent la manipulation des plantes et des produits végétaux dans le commerce international ou la libre circulation à travers les frontières. Il s'agit des Normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMP).
Les Normes portent sur un large éventail de questions - de comment les produits ou les matériaux de conditionnement doivent être traités avant l'exportation, aux procédures et méthodologies utilisées par les inspecteurs agricoles dans les pays d'importation.
Source : http://www.fao.org/news/story/fr/item/131114/icode/
En savoir + : Faits et chiffres de la CIPV