Plus de contrôles chez les distributeurs et applicateurs de pesticides à la Réunion en 2007
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Tous les distributeurs et applicateurs de produits phytosanitaires à la Réunion sont potentiellement concernés par les contrôles effectués par les agents du Service de Protection des Végétaux (SPV). Si l’augmentation des contrôles et la mise en place de radars ont réussi à faire baisser l’insécurité routière ces dernières années, il faut bien avouer que sans contrôles réguliers des pesticides, les acteurs tardent à se mettre en conformité avec la loi.
Pourquoi effectuer des contrôles ?
Dans un contexte économique changeant, les producteurs réunionnais ont adapté leurs pratiques agricoles aux besoins alimentaires de la population, forçant toujours plus la productivité en utilisant des intrants divers. De ce fait, il devient essentiel de s’assurer de la qualité des denrées produites et de l’utilisation sans danger des produits pour l’environnement et la santé humaine.
Pour cela, le code des «Bonnes Pratiques Agricoles (BPA)» a été mis en place le 12 décembre 1991, appelé aussi "directive nitrates". Celui ci s’appuie sur les connaissances disponibles pour favoriser une production agricole durable en termes environnemental, économique et social, tout en générant des produits agricoles sains et sûrs.
Que faut il savoir pour ne plus être inquiété par les contrôles phytosanitaires ?
- Les produits phytosanitaires utilisés doivent présenter une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM). Celle-ci décrit des conditions d’utilisation qui doivent être respectées (usage, dose, Délai Avant Récolte (DAR), précautions d’emplois particulières…).
- Les exploitants agricoles ont l’obligation de tenir un registre de culture et de stocker les produits dans un local ou une armoire aménagée réservés à ce seul usage. Le "local phyto" fait partie des points qui seront contrôlés cette année au titre de la conditionnalité des aides compensatoires de la PAC par le Service de la protection des végétaux.
- Le respect des bonnes pratiques d’hygiène conditionne celui des Limites Maximales de Résidus (LMR) de pesticides.
Pour s’assurer de la conformité des produits et de leur utilisation, des prélèvements pourront être effectués par les agents du SPV dans les cultures ou les espaces verts à des fins d’analyses. Ils pourront constituer une preuve en cas de mauvaise utilisation ou de dépassement des LMR.
Source : Phyto Vôtre N° 22, le journal d'information du service de protection des végétaux (SPV) à l'île de la Réunion. Pour vous abonner à la version papier, contactez le secrétariat du SPV