Démarche qualité : le litchi Réunion obtient le label rouge
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Appuyé par la Chambre d'Agriculture, le Syndicat Qualité Fruit Réunion, est chargé de la rédaction des dossiers concernant le label rouge à la Réunion. C'est ainsi que les cahiers des charges de l'ananas Victoria et du litchi Réunion ont été présentés à l'organisme certificateur OCTROI (Organisme Certificateur Tropique Réunion Océan Indien), chargé de contrôler et de garantir le respect du cahier des charges déposé et validé par le Ministère de l'Agriculture et de la Pêche.
Les critères de qualité du fruit retenus pour le litchi concernent, entre autres, le niveau de maturité du fruit, le taux de sucre, la taille qui doit être d'au moins 3 cm de diamètre, la fraîcheur du fruit.
Les premiers litchis labellisés seront vendus en barquette (de 250 et 500g), pendant la récolte. Grâce à cette certification, les producteurs de la Réunion espèrent multiplier par dix leurs exportations (environ 2000 t).
Le litchi Réunion en chiffres :
- 1000 hectares de terres cultivés en litchis
- 8000 tonnes sont produites chaque année dont 200 t en sont exportées.
- Dans l'île, les litchis s'achètent par "ballot" de 35 kg à environ 1 euro le kilo.
Le « Label Rouge » en bref…
| Un label est une certification qui atteste qu'un produit agricole ou une denrée possède un ensemble de critères préalablement fixés qui en font un produit de qualité supérieure. Cette différence de qualité doit être directement perceptible par le consommateur par rapport aux produits similaires présents sur le marché en rapport avec les conditions de production ou de fabrication.
Le label national « Label Rouge » : Pour bénéficier du label rouge, les professionnels du milieu agricole doivent d'abord créer une structure interprofessionnelle. Celle-ci élabore un cahier des charges qui doit démontrer le niveau de qualité supérieure du produit et être accompagné des résultats des tests de dégustation. Enfin, elle choisit un organisme certificateur agréé par arrêté du Ministre de l'Agriculture et de la Pêche et du Ministre chargé de la consommation.
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