La vanilline soupçonnée d'être un attractif à destination des disséminateurs
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Si, dans le monde végétal, la production de métabolites secondaires est souvent un mécanisme de défense mis en place pour tenir éloignés frugivores et autres bioagresseurs, chez la vanille il semblerait qu’ils puissent prendre une seconde dimension : une dimension attractive. En effet, certaines espèces sont indispensables au développement de la liane car elles participent à en disséminer les graines.
Rongeurs et chauves-souris sont soupçonnés de jouer ce rôle de disséminateur chez notre orchidée, qui, de son côté, userait de ses composés aromatiques, et plus particulièrement de la vanilline, comme de puissants attractifs. Par ailleurs, il est probable que le passage des graines dans leur tube digestif et dans leurs déjections puisse en favoriser la germination. Ce phénomène de facilitation est connu sous le nom d'épizoochorie.