Ehsan Dulloo, un expert aux Comores
Rédigé par Modifié le
Le dernier programme relatif à la conservation des ressources phytogénétiques aux Comores remonte à 1987, et les infrastructures permettant d’accueillir une banque de semences sont quasi inexistantes à Anjouan et Grande Comore. L’INRAPE et l’Université des Comores, partenaires de Germination II, œuvrent néanmoins de concert avec le Cirad pour trouver des solutions : de l’état des lieux des équipements existants aux conseils sur le design d’une banque de semences, Ehsan Dulloo a apporté son expertise sur de nombreux aspects essentiels au développement d’une véritable dynamique de conservation aux Comores.
Un autre aspect important de cette mission qui s’est tenue du 19 au 25 mars consistait d’ailleurs à élaborer, avec les différents acteurs, un plan d’action pouvant être déployé à l’échelle nationale. Dans ce contexte, Ehsan Dulloo s’est rendu à Anjouan : c’est là que se trouve l’ONG DAHARI, impliquée dans le développement agricole et la conservation des ressources naturelles de l’île. Sur les parcelles de son site de Mpagé ? Bananes, maniocs, patates douces, ananas, taros, aubergines, piments… Tous cultivés et conservés dans une approche bio.
Les techniciens de DAHARI avaient quelques questions pour Ehsan Dulloo : comment augmenter la viabilité des semences conservées ? Quel est le moyen le plus efficace de conserver le stock de graines de maïs ? Le consultant a pu apporter des conseils sur différentes techniques de conservation, qui leur permettront de faire un pas supplémentaire vers la préservation des ressources génétiques agricoles des Comores.